Nos 5 conseils pour organiser un voyage en train à travers les vignobles
Vous êtes amateurs de vin ? Vous adorez voyager ? Et si vous organisiez une escapade d'un weekend ou d'une semaine à la découverte de villes et vignobles en Europe ? Oui, mais pas n'importe comment ! Ce mois-ci, HOURRAIL ! et Le Petit Ballon s'associent pour vous sensibiliser aux modes de déplacement bas carbone, comme le train. Découvrez notre Top 5 des conseils pour organiser son voyage en train à travers les vignobles.
Conseil 1 : Trouver des vignobles accessibles en train.
Ça y est, votre décision est prise : pour votre prochaine escapade ou semaine de vacances, vous souhaitez partir à la découverte de régions viticoles en France ou à l'étranger : se reconnecter à la nature, découvrir des savoir-faire ancestraux, rencontrer des vignerons passionnés, pas mal comme programme, non ? Mais est-il vraiment possible de s'y rendre en train ? Eh bien oui ! Suivez le guide.
En France :
Bourgogne : Domaine Jessiaume, à 1 min à pied de la gare de Santenay-les-Bains.
Vallée du Rhône : descendez en gare de Tain l'Hermitage - Tournon et profitez des services de Wine and Ride pour explorer les vignobles environnants à vélo.
Bordeaux : Château Mouton Rothschild depuis la gare de Pauillac ou bien depuis la gare de Margaux, le prestigieux Château Margaux ou encore Château Brane-Cantenac
Languedoc-Roussillon : Maison Cazes, en descendant en gare de Rivesaltes.
À l'étranger :
Depuis Barcelone (accessible en train depuis la France), l'appellation DO Alella est accessible en transport en commun à moins d'une heure de la capitale catalane. Notre coup de cœur : le domaine Alta Alella et son offre étoffée d'activités oenotouristiques.
Depuis Vienne (accessible en train depuis la France) : la région de Wachau est à une heure de Vienne : les gares de Krems an der Donau ou Melk sont un bon point de départ pour explorer les vignobles à pied, à vélo ou même en bateau sur le Danube. Dans la région de Wienviertel au nord de Vienne, les Kellergasse sont des rues bordées de caves à vin. Celles de Langenzersdorf ou encore de Poysdorf sont accessibles en train.
Conseil 2 : Bien construire son itinéraire.
Nous le concevons : cela peut faire peur d’avoir à décider où aller, quels trains prendre, où faire escale… Mais avec les bons outils, vous serez vite sur de bons rails.
Tout d’abord, pour choisir quel trajet faire et par quelles villes faire escale, nous vous recommandons de passer par HOURRAIL !, le média bas carbone qui vous fait découvrir le monde sans avion et sans voiture. Sur leur site www.hourrail.voyage, vous pouvez trouver plus de 300 itinéraires incluant non seulement le trajet détaillé, mais aussi le prix, des idées d’activités, de restaurants et d’hébergements aux villes étape, et bien entendu des liens pour réserver vos trajets. Et ce pas seulement pour toute la France, mais bel et bien pour l’Europe !
HOURRAIL ! vous donne quelques petits conseils supplémentaires. Par exemple, en règle générale, il vaut mieux réserver sur le site Internet de la compagnie ferroviaire qui exploite le train que vous allez prendre. Le train de nuit Paris-Vienne, par exemple, peut être réservé sur le site de la SNCF, mais il vaut mieux le réserver sur le site de ÖBB, car ce sont eux qui sont en charge de ce train. Souvent, les trajets en Europe depuis la France passent par l’Allemagne (pour des raisons simplement géographiques) : le site de la DB (version allemande de la SNCF) est excellent pour réserver ses billets. Surtout, assurez-vous de prendre vos trajets sur une seule réservation si possible : en d’autres termes, si par exemple, vous faites le trajet Paris-Hambourg, faites une seule réservation Paris-Cologne-Hambourg plutôt qu’une réservation Paris-Cologne, puis une autre réservation Cologne-Hambourg. La raison ? En cas de correspondance ratée dû à un retard ou une suppression, la compagnie sera obligée de vous acheminer par tous les moyens à la destination finale indiquée sur votre billet : sur un billet Paris-Hambourg, ça sera donc Hambourg.
Pour en savoir plus, une multitude de conseils et de témoignages sont disponibles sur le blog HOURRAIL !.
Conseil 3 : Être bien équipé(e) pour son voyage.
Il n’y a rien de pire que de s’installer confortablement dans un train de nuit, de proposer gaiement « On va à la voiture bar ? » … pour ensuite la chercher pendant des heures et se rendre à la triste évidence : pas tous les trains n’ont de bar ou de restaurant ! Nous vous conseillons donc de toujours prévoir de quoi snacker et surtout de quoi boire, surtout pour des longs trajets. Acheter localement à emporter ou bien se procurer des ingrédients pour se concocter un sandwich : tout est autorisé (il s’agit cependant d’éviter le Maroilles pour ne pas vous faire détester par vos voisins de siège) ! Notre petit tips : chercher votre numéro de train sur le site www.vagonweb.cz. Vous verrez sa composition exacte et donc s’il est équipé de voiture bar, voire carrément d’un restaurant ! (D’ailleurs, on vous conseille fortement de faire un tour au restaurant s’il est présent à bord de ton train : ils proposent des mets culinaires originaires du pays du train duquel vous êtes à bord, et c’est souvent préparé sur place ! Parfait lorsque c'est accompagné d’un bon vin local.) Sur le site mentionné, vous verrez aussi d’autres choses intéressantes, notamment si votre voiture est équipée de prises électriques, de climatisation ou de douches. Dans tous les cas, sur votre liste d’équipements indispensables pour un voyage en Europe doivent aussi figurer batterie externe, lingettes, papier toilette… et encore une fois, beaucoup d’eau !
Conseil 4 : Penser à réserver un siège.
Dans beaucoup de trains européens, la réservation de siège n’est pas obligatoire. Cela signifie que si votre billet (un pass Interrail par exemple) vous autorise l’accès à bord d’un train, il ne vous garantit pas nécessairement une place assise. Pour remédier à cela, il est possible d’acheter une réservation séparément à votre billet, en ligne ou en gare. L’objectif étant d’avoir un siège réservé pour vous dès votre montée à bord, idéal pour des longs trajets. Car oui : même certains trains de très longue distance ne requièrent pas forcément de réservation, et ceci inclut certains trains haut de gamme ! À vous de choisir si vous pensez avoir besoin d’une réservation pour votre trajet, mais soyez vigilant : vous pouvez facilement vous retrouver debout pendant des heures si aucune place ne se libère durant le voyage. Vous séparer de quelques euros (3 en Allemagne, 5 en Suisse…) pour vous sécuriser une place assise sera particulièrement judicieux dans certains trains très prisés, comme les trains ICE en Allemagne, ou les trains transfrontaliers EuroCity.
Conseil 5 : Ne jamais négliger les trains de nuit.
C'est une crainte commune à certains voyageurs, rebutés au premier abord de partager leur nuit avec d’autres voyageurs, voire légèrement avec une idée archaïque du « train de nuit ». Et pourtant, tandis qu’il peine à se démarquer et à faire son grand retour en France, où il se voit délaissé en faveur du TGV, la popularité du train de nuit bat son plein dans le reste de l’Europe. Chacun a sa propre définition de la perfection, mais nous pensons (bien sûr à titre personnel) que « train de nuit » en serait une bonne définition : ils sont confortables, d’une ambiance inégalée, et permettent de ne pas perdre une seule seconde de sa nuit. S’endormir à Venise à 22 h pour se réveiller à Munich le lendemain matin à 8 h ? Et dire que certains feraient ce trajet en avion pour « aller plus vite »… De plus, les voyageurs souhaitant un confort plus important peuvent toujours payer un peu plus cher pour séjourner en voiture-lit (au lieu de la classe couchettes) : avec un vrai matelas, un bon petit-déjeuner et parfois même une douche à disposition au bout du couloir, voire même carrément dans chaque compartiment. Compartiment que vous pouvez bien entendu privatiser pour une tranquillité absolue et plus d’intimité, que vous voyagiez seul, en couple ou avec quelques amis !
Alors, quelle sera votre prochaine destination ?
Article rédigé par les équipes d'HOURRAIL !