Zoom sur le domaine Lionel Osmin et Cie
Le mélange parfait, une pépite et une interview aux accents du Sud-Ouest qui se dévorent avec plaisir !
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Comment est née votre love story avec le vin ?
D’abord via le club de dégustation de mon père, qui se réunissait souvent à la maison, et les débats engendrés par leurs agapes étaient très attirants… d’autant que ma mère passait sa journée en cuisine pour les recevoir… Autant d’odeurs, de bruits, d’éclats de rire et de goûts qui donnait envie de rentrer dans cette joyeuse troupe.
La semaine d’un vigneron sous la neige ça ressemble à quoi ?
Ski en famille dans les Pyrénées, raclette & Marcillac avant un petit Armagnac au coin du feu.
Non sérieusement, la neige, dans notre Sud-Ouest est de moins en moins fréquente, donc les viticulteurs en profitent pour rester au chaud !
Votre sentiment la première fois que vous avez gouté Le Buzet ?
Avec Damiens Sartori avec qui nous avons fondé la maison et qui est celui qui cisèle les assemblages et suit les vinifications, nous souhaitions proposer une interprétation personnelle de cette appellation. D’essayer de rester dans l’esprit des cépages bordelais tout en leur donnant un accent plus « Sud-Ouest ». De trouver l’équilibre entre fruit et modernité d’un côté et du classicisme intemporel des Merlot & Cabernet de l’autre. Avant de déguster l’assemblage final, nous avons dégusté de nombreux vins pour au final arriver à cet assemblage final. Damiens, très attachés aux cépages du Sud-Ouest et qui n’était d’ailleurs pas un grand adepte du Merlot a depuis changé d’avis et l’apprécie de plus en plus…
La chanson que vous fredonnez en buvant votre petit ballon ?
Comme dans le vin, mais goûts musicaux sont divers & variés. Le jour, l’humeur, la compagnie, la saison vont influencer mes choix et les envies musicales… L’été, de la pop entraînante avec des vins vifs, fruités et frais. L’automne, un blues de Nina Simone avec un verre de Gaillac. En hiver, un blues de Nina Simone ou Beethoven avec quelques gouttes d’Armagnac (encore une fois au coin du feu). Et au printemps, la Vie En Rose de Louis Armstrong…
Si le Buzet était un plat, lequel et pourquoi ?
Un carré d’agneau rosé avec le gratin dauphinois de ma grand-mère. Comme le vin, c’est un plat que je qualifierais de familial, qui a une bonne intensité de goût mais sans excès, qui reste tout en douceur. Un beau produit, qu’on ne mange pas tous les jours, mais qui garde une accessibilité rassurante. Le moment de partage d’une belle tablée…
Votre saison préférée pour déguster votre pépite ?
Franchement, pas en été. Soit à Pâques avec l’agneau, ou sinon aux périodes automnales et hivernales avec des viandes rouges.
Une recette hivernale en symbiose avec votre bouteille ?
Par forcément une recette hivernale, mais le plat que je préparerai lors de mon prochain repas en famille avec le Buzet : un magret grillé, avec quelques girolles poêlées et des frites maison. Et on finira la bouteille (ou la deuxième plus vraisemblablement) avec un morceau de fromage de brebis des Pyrénées Ossau-Iraty. Un menu assez simple, mais que petits & grands apprécieront…
Quel sont vos bonnes résolutions pour l’année 2016 ?
Ça fait bien longtemps que je n’en prends plus, car j’ai un « mental de palmipède » et je n’en tiens jamais aucune. A part celle d’essayer de m’améliorer, de progresser, ce qui reste déjà un vaste programme…
Et pour finir avec le sourire, une petite anecdote rigolote à nous raconter ?
Je ne devrais pas le dire, mais la première fois que nous avons reçu une délégation de client chinois, nous leur avons organisé des visites de vignobles qui se sont achevées par un dîner dans un beau restaurant de la campagne gersoise. Nous étions une vingtaine autour de la grande table et certains de nos hôtes venaient en France pour la première fois. C’était l’automne et le maître d’hôtel avait fait disposer de très beaux centres de table, mêlant feuilles mortes, bogues de châtaigne, coloquintes et grappes de raisins. Ils nous ont servi le premier verre et ont apporté du pain. Nos invités ont d’abord cru que le pain était le premier plat et l’ont mis au centre de leur assiette pour le manger après l’avoir coupé avec la fourchette et le couteau. Première surprise amusante. Nous avons largement plus souri lorsqu’ils ont pensé – comme c’est la pratique en Chine où l’on partage les plats disposés au centre de la table – que les décorations étaient aussi comestibles. Ils ont démarré avec les raisins avant de s’attaquer aux châtaignes crues… Heureusement que l’entrée est vite arrivée sinon, ils auraient fini avec les bogues !