L'hibernation vous semble être un chemin de vie souhaitable, vous écoutez du Cabrel en boucle, et commencez à refuser toute sortie qui implique de sortir de chez vous : bref, vous avez tous les symptômes de la déprime hivernale. Heureusement, on a le remède miracle à tous les maux. Car l'hiver signe aussi le début de la saison de la raclette, qui soigne même les troubles les plus graves. Et si le choix du fromage est souvent vite fait, c’est une autre histoire pour les vins. 

Notre équipe vole à la rescousse pour vous aider à accorder au mieux vins et raclettes, pour passer un moment convivial et délicieux entre amis. Parole de Petit Ballon !

On en fait tout un fromage !

C’est la fierté du patrimoine français ! On parle bien entendu de la raclette, qu’on vante dans le monde entier comme étant le joyau gastronomique de l’Hexagone. À tel point que, à défaut de se mettre d’accord sur tout le reste, on pourrait facilement s’accorder pour exposer une machine à raclette dans le Louvre.

Et pour cause, ce plat subtil et fin caractéristique de la cuisine française (un peu plus que le camembert rôti, un poil moins que le bœuf bourguignon) comporte l’un des ingrédients les plus sacrés de notre culture : le fromage. Rappelons tout de même que nous vivons dans un pays où il existe tant de variétés de fromages répertoriés, qu’on n’arrive même pas à s’entendre sur ce chiffre. Si de Gaulle parlait de 246 variétés, l’académie française indique dans son dictionnaire qu’il y en a 400 et les fromagers comptent plus de 1 000 variétés toutes catégories confondues.

Mais attention, en tant que bon Gaulois bien civilisés, nous ne mettons pas n’importe quel fromage dans notre raclette (seulement les meilleurs). Parmi les heureux élus, on retrouve évidemment la Raclette de Savoie, et plus généralement tous les fromages de montagne : l’Abondance, le Beaufort, le Comté, le Gruyère Français, le Saint-Nectaire.

Pour les plus excentriques, il est aussi possible de faire fondre du Morbier, du Maroilles, de la Tomme de Cambrai, de la Fourme d’Ambert, et bien plus encore… 

Une histoire qui rend chèvre

Chut, il ne faut pas le dire, mais il semblerait bien que la raclette soit en fait… Suisse ! On retrace ses origines dès le Moyen-Âge, lorsque les bergers du canton du Valais faisaient fondre du fromage près d’une cheminée puis le raclaient pour le verser dans l’assiette. Un secret de Polichinelle qu’on se gardera bien de taire !

Blanc VS rouge : le combat qui fait du brie 

La raclette est à la cuisine ce que le Uno est au jeu de société : chacun à ses propres règles. Lorsque vient le moment de déboucher une bouteille, deux écoles s’affrontent dans un combat qui finit généralement en tirs de morbier. 

Pour le premier camp - celui des puristes -, la raclette se déguste originellement sans charcuterie, ce qui en fait la candidate idéale pour un bon verre de blanc. Et par principe, il est vrai, le fromage s’accompagne plutôt d’une bouteille de vin blanc.

Mais c’est sans compter sur le deuxième camp qui, lui, compte bien casser les codes ! Les adeptes insistent à tout-va pour dire que “si, si, un petit Pinot noir, ça va très bien se marier avec le jambon et les cornichons !”

Pour enfin trancher le débat (et un bon petit saucisson aux herbes par la même occasion), sachez que l’accord vin-raclette est avant tout une affaire de goût et d’équilibre, qui peut aussi bien être une affaire de blanc que de rouge. On vous en dit plus.

Team blanc : l’accord mets & vins parfait

Techniquement, le vin blanc et la raclette constituent un mariage parfait dans la Bible des accords mets & vins. Le blanc contrebalance en effet le gras du fromage à pâte pressée non cuite et contraste avec la chaleur du plat en apportant un peu de fraîcheur. Vous savez ce qu’on dit : les opposés s’attirent !

Pour ne pas commettre de crime gustatif, on privilégiera donc un blanc sec mais suffisamment rond pour mettre en valeur le gras du fromage. Sur les premières marches du podium, on retrouve : 

Rouge et fromage font aussi bon ménage

La team blanc ouvre un peu trop sa boîte à camembert, et vous commencez sérieusement à voir rouge ! On vous rassure, contrairement à l’idée reçue, vin rouge et raclettes sont loin d’être incompatibles, à condition de respecter certaines conditions. Il faudra ainsi veiller à ce qu’il soit frais, fruité et surtout très peu tannique. Un peu trop de tanin et c’est l’amertume assurée sur votre palais (et pour vos convives, qui risquent de vous blâmer pour cet impair gastronomique).

Au Panthéon des rouges raclette-friendly, on peut citer :

Promis, avec ça, vous ne vous ferez plus passer pour un kamikaze de la raclette et prendrez des risques contrôlés. De quoi recruter de nouveaux adeptes dans votre équipe !

Occupez-vous de la raclette, Le Petit Ballon s’occupe de la buvette

Finis les conflits blanc/rouge cette année ! Dans un souci de pacification de la saison des raclettes, le Petit Ballon se charge de vous fournir en bouteilles pour tout l’hiver, en vous proposant des vins qui s’accordent au mieux avec le fromage. Pour découvrir notre sélection de pépites spéciales raclette, rendez-vous sur notre site. À vos machines, prêts, mangez !

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