Cette année encore, on vous propose d’acheter vos vins en primeur avec le Petit Ballon !

Cette tradition bordelaise, qui veut que l’on commercialise une cuvée alors qu’elle est encore en élevage dans les chais du château, permet de s’offrir un grand cru au meilleur prix. En attendant, voici l’analyse du millésime 2022 par Jean-Michel Deluc, le Maître-sommelier du Petit Ballon.

 

2022, une année inédite !

Inédite, car une fois de plus le climat a fait des siennes : un démarrage difficile et une arrivée sur les chapeaux de roue. Mais quelles roues !

L’automne 2021 est suivi d’un hiver sec, avec un déficit hydrique d’un tiers moindre que l’année précédente. Un hiver qui se veut doux avec des températures au-dessus de la moyenne. Conséquence, un démarrage de la nature dès le début de mars. Fatalité ! Les gelées printanières arrivent en avril, du 2 au 5 exactement. Les dégâts sont différents en fonction de la localisation des parcelles : pour certaines on compte près de 50 % de perte, pour d’autres aucun problème. Grâce à Dieu, ce gel précoce a permis la pousse de contre-bourgeons, tout en sachant que ceux-ci seront moins productifs. Un démarrage de la végétation décalé, mais celle-ci a eu l’avantage de vivre une meilleure arrière-saison. 

 

Une canicule comme en 2003 ? 

Oui, mais aux conséquences moindres. Disons qu’entre-temps les pratiques culturales ont bien évolué. Les changements climatiques accentués des dernières décennies ont permis de revoir les équilibres entre la terre et le climat : on recrée la vie dans les sols afin de mieux alimenter la vigne. On les aère afin de permettre la pénétration de la pluie et d’offrir une connotation « argilo-humide ». Les vignes travaillées ont mieux résisté à la canicule, de toute évidence. Résultat, les raisins offrent un meilleur équilibre. Ils sont moins déshydratés, les arômes sont plus frais, et on a moins la notion de « cuit » sur les jus ultimes.

 

Une année de vignerons, une fois de plus 

Une attention quotidienne à la vigne, et certaines décisions toutes simples comme moins effeuiller afin de protéger les grappes du soleil peuvent sauver une récolte… 

Juillet et août ont été caniculaires, obligeant chacun à contrôler l’acidité des baies dès début août. Les vendanges se sont pourtant déroulées calmement, cépage par cépage, parcelle par parcelle à cause des décalages de maturité. Ainsi certains raisins blancs ont été vendangés dès la mi-août, pour les Pessac-Léognan en particulier et les Graves en général. Il était nécessaire de garder une certaine fraîcheur tout en ayant une trame aromatique mature. C’était plus cool pour les rouges avec une arrière-saison sans stress. Merci à la météo !

 

Bref, comme chaque année à Bordeaux, des merveilles et des déceptions. Mais au Petit Ballon, nous veillons au grain et nous vous proposons ce qui nous a charmés. Des coups de cœur bien sûr, des chouchous, des indispensables, les meilleurs rapports qualités prix !

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